Blanc...

Pour évoquer le grand blanc attendu en cet hiver rigoureux, le froid a dû avoir raison de bien des ardeurs : notre dernière soirée s’est déroulée en petit comité, autour d’une délicieuse blanquette confectionnée par Anthony.

Ambiance intime. Pelotonnés sous de gros édredons de mots nous avons pris plaisir à des moments de lecture bien sûr, mais aussi à des intermèdes bien plus interactifs qui ont réchauffé l’assistance avec succès.

En préambule Anne nous a proposé un petit jeu autour de la page blanche. Sur le principe du jeu du pendu, elle nous a fourni 3 textes de chansons, uniquement balisés par des tirets pour les lettres, et la ponctuation. Charge à nous d’y mettre les mots que nous souhaitions, pour des compositions mariant absurde et poésie, avant de finir en chanson, évidement !

Pour sa première participation aux Mots Nomades, Rosa nous a offert un instant suspendu au fil d’  « Haïkus d’hiver », issu d’une anthologie.

Hélène a vu le blanc par le prisme de la lumière des diamants, nous proposant un extrait du roman « Le passeur de lumière », de Bernard Tirtiaux.

Claude a lui, su ménager le suspens. Malgré un blanc, il retrouve ses esprits, et  nous raconte une fable avant de nous faire vraiment goûter ce qu’est le blanc. Merci à lui de son initiative chaleureuse.

Par les mots de Sylvie Germain, Géraldine donne une vision onirique d’une tempête blanche de fleurs de merisiers, extraite de « Chanson des mal-aimants ».

Serge se dévoile, en poète inspiré par la neige. Cette soirée ne pouvait que résonner en lui et ouvrir les pages de deux de ses recueils, « l’Abîme radieux », et « Nuit neige ». (Serge Torri est publié chez Eclat d’encre, ouvrages en librairie sur Tarbes et Ibos).

Lecture à deux voix, de Kathryn-Elena et Isabelle, pour une nouvelle toute de poésie, écrite par Kathryn il y a 20 ans : « Emergence ». Un joli clin d’œil pour un « au revoir », Kathryn-Elena nous quittant pour rejoindre son pays de neige. Belle route et à très vite nous l’espérons.

Isabelle garde la parole pour communiquer au plus grand nombre son coup de cœur pour « Neige », de Maxence Fermine. Petit texte pour grand bonheur, condensé de poésie et de plaisir des mots. Une belle boucle aussi, vers les haïkus de Rosa et les vers de Serge…

… Mais la boucle n’aurait été bouclée sans Marie-Claude, concluant par « Les Pouvoirs du Silence » de John Lane… invitation à nous quitter en sagesse, jusqu’à l’année prochaine !

La programmation 2011 sera publiée dans un tout prochain billet.