Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Mots Nomades
17 janvier 2011

Les lumières de Ma ville

Nouvelle année, nouveau lieu pour les Mots Nomades.
C'est l'association FIL qui nous accueillait dans son « Snack Laubad », autour d'un tajine, pour une soirée au cœur de la cité. Cité mémoire, cité poétique ou pittoresque, cité citoyenne...

Une soirée variée, au rythme de textes et d'images, où nous avons accueilli des nouveaux venus, regretté les absents.

C'est Isabelle qui ouvre le bal avec une citation de Baudelaire «  la forme d'une ville change plus vite, hélas, que le cœur des mortels" ;
avant
qu'Anne ne nous confie une jolie anecdote : son neveu venu de la campagne, là-haut sur les coteaux et découvrant les lumières de Tarbes au détour d'un virage « Dis Tatie, c'est à toi toutes ces maisons ? ».

Moins candide,
Alain présente une exposition de photos de Laurent Ferraglio sur des textes d'Abdel Benojja. Enfant de Laubadère, et auteur dans le cadre d'une Résidence d'Ecriture initiée par l'association Médianes en Mai 2008.

Un autre enfant de Laubadère, Monsieur Lacrampe devenu un vieux monsieur, c'est par la voix de Michèle, que nous découvrons le témoignage touchant de cet habitant, recueilli dans le cadre d'un récit de Mémoire Collective du Quartier Laubadère en novembre 1990.
Ce travail de mémoire aura donné lieu à un autre texte, théâtralisé, Belle Aube, disponible à la médiathèque de Tarbes.

Laubadère a donné naissance à tant de créativité... Alain nous projette des extraits du poignant film « L'aube adhère à l'ère d'un nouveau jour », réalisé par Richard Baleur, David Desgardins, Hakim Benojja et Driss Blal, habitants de ce quartier en pleine mutation.

La page Tarbaise se tourne pour nous conduire à Belleville, par les mots de Daniel Pennac. Géraldine nous fait lecture de passages de « Monsieur Malaussène », où il est, là aussi, question de quartiers en mutation, en démolition, en rébellion.

Place à la poésie, Serge nous offre encore un poème de son crû, « Sur la Ville » écrit pour l'occasion, et inachevé... pour nous permettre de prolonger le rêve et les mots. Si vous le souhaitez, signalez vous via les commentaires, nous pourrons vous le faire parvenir.


Jacques le conteur, nous emmène encore une fois par le bout du nez, plonger dans « l'Histoire de Claire », de Abbi Patrix. On y est, dans la nuit banlieusarde, sur l'asphalte, avec des pas qui claquent derrière nous et se rapprochent... Au secours !!!

Heureusement la pause nous donne une respiration : « chocolat blanc », souvenir de notre précédente soirée, petits cailloux laissés par Elena avant son départ.

Isabelle reprend avec un poème de Tahar Ben Jelloun, « Ville » ; et les vers s'enchainent avec Serge qui donne lecture d'extraits du recueil « Pages d'Ombre » de Lionel Ray.

Détour philosophique avec les réflexions d'Albert Jacquard sur l'urgence d'apprendre à vivre ensemble, issues de « Mon Utopie » et proposées par Géraldine ;

Avant de repartir dans les méandres du conte, grâce à Jacques, qui nous livre un récit hilarant « le Vélib du Diable », de Luigi Rignanese.

Et comme sublime bouquet final... Alain nous offre une vraie séance de cinéma. Huit minutes, choisies avec passion, des « Lumières de la ville » de Charlie Chaplin.
Huit minutes, toutes d'émotion. Huit minutes courtes mais intenses, suffisantes pour donner les yeux rouges à quelques uns...

Une bien belle soirée. Merci à vous tous d'avoir partagé vos inspirations, merci à vous aussi d'être venus les découvrir, le cœur ouvert.

Au jeudi 17 février, pour prolonger le plaisir du mariage cinéma-littérature.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité