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Les Mots Nomades
15 décembre 2011

Un peu de Romantisme...

enseigne

 

Nous avons fini l’année sur une soirée exceptionnelle. Accueilli par Florence et Hélène dans un lieu unique, leur Librairie les Beaux Jours, le public est venu nombreux pour écouter et surtout proposer des textes d’une beauté et d’une force… à la hauteur des passions que le thème pouvait susciter.

Nous étions presqu’une quarantaine de personnes ! Merci du fond du cœur de votre présence, de votre écoute.

Après un grignotage partagé, et copieux, grâce aux recettes de chacun, Marie-Jo a lancé la soirée avec l’introduction d’un roman de Valentine Goby, La Note sensible, tout en finesse et pureté.

Par la voix de Hélène, Florence nous a proposé un texte poignant, tiré du recueil Lettres à des morts de 1914-18, composé de courriers non distribués et retournés aux familles des soldats morts au front.

Après ce contexte dramatique, Claude nous a apporté une belle échappée en montagne, avec un texte de sa main, Veille de Saint Claude.

Lecteur-poète, lui aussi, Serge nous a proposé un écrit sur le romantisme, avant de nous offrir un extrait de son recueil Un Amour blanc.

Alain a poursuivi le voyage poétique avec deux auteurs. André Velter, dont le recueil Le Septième Sommet est dédié à sa compagne, Chantal Mauduit, disparue en montagne ; et Jean Malrieu, Une Ferveur Brûlée, consacré, lui aussi à la femme qu’il aime.

Salim a bouclé la boucle, en nous offrant un autre poème de Serge Torri, la Bise, avant de nous faire lecture d’un très bel album illustré, J’aime t’embrasser, de Davide Cali et Serge Bloch.

Avec Corinne, nouvelle venue, nous sommes retournés du coté du roman, grâce au récit d’une première rencontre, issu de Premier Amour de Tourgeniev.

Soleda, nouvelle aussi parmi nous, a proposé, quand à elle, un extrait de correspondance de Victor Hugo à Juliette Drouet,

et Isa une poésie de Paul Eluard, extraite du recueil Les Yeux Fertiles.

A mi-soirée… Jacques nous a entrainés dans les méandres des contes. Après une évocation de la vie sentimentale trépidante de Lord Byron, qui traversa le Détroit des Dardanelles à la nage, il nous a conté la légende de Héro et Léandre, illustré par ce tableau.

 

H_ro_et_L_andre

 

Carole nous a plongés dans un texte d’Aragon d’une force sublime, La Fièvre, extrait du Fou d’Elsa.

Danièle, venue de Pau, nous a proposé une nouvelle grave autour de la violence conjugale, Encore une valse, de Laurence Guerra, dans son recueil Court Lettrage.

Michèle nous a interpellés avec un texte de Charles Bukowski, Ca Alors ! issu de l’Amour est un chien de l’enfer.

Retour vers un romantisme exacerbé et sensuel, datant de la renaissance avec Louise Labbé, et deux poèmes lus par Rosa : « Je vis je meurs » et « Baise m’encor’ ».

René s’est jeté à l’eau pour une première lecture, avec un parrain de marque, Prévert pour un poème sans titre.

Patricia nous a livré son amour pour Rimbaud, avec « Que je vous aime, que je t’aime ».

Danielle qui avait pensé elle aussi aux poèmes de Velter, nous a finalement fait découvrir un extrait des Douze Louanges, de Jean-Pierre Siméon.

Est arrivée la fin de cette soirée toute en émotion, avec deux textes plus personnels :
Celui proposé par Michèle, Avril ;

et celui de Géraldine, Métro, nouvelle écrite pour son Amour, et publiée dans le recueil A mots perdus, chez Arcanes 17.



Pour conclure ce billet de fin d’année, une pensée, un cadeau…

«Je crois que la beauté, dit Ulrich, n’est pas autre chose que l’expression du fait qu’une chose a été aimée. Toute beauté de l’art ou du monde trouve son origine dans le pouvoir de rendre un amour intelligible »

Citation de Robert Musil écrivain Autrichien, dans Le carnet du journal Libération du 20/08/2011.



Merci à tous, à l’année prochaine !

 

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Commentaires
L
Un auditeur très attentif a fait remarquer que les textes présentés par Claude, de Rabindranah TAGORE manquaient.<br /> Toutes nos excuses Claude, pour cet oubli.<br /> N'hésites pas à nous donner les références exactes, les commentaires sont ouverts tous.<br /> Et merci à Jean-Marie pour ce rappel.
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